La restauration numérique
des données cinématographiques

La sauvegarde du patrimoine culturel est une préoccupation essentielle, garante de notre mémoire collective.

Les documents cinématographiques s'amoncellent, alors que la durée de conservation de ceux-ci ne se chiffre qu'à quelques dizaines d'années. Actuellement, le nombre de documents traités par an est de 50, or une cadence de 150 dans l'année permettrait de ne pas voir disparaître de façon définitive les empreintes de l'histoire.

L'utilisation des nouvelles technologies numériques, appliquées à la restauration et à l'archivage de documents, permettra un jour d'atteindre cet objectif.

Bien que plusieurs restaurations remarquables aient déjà été réalisées, le véritable marché de la restauration numérique n'est encore qu'en devenir.

La restauration des films est, depuis plus d'une décennie, l'une des principales activités du groupe CENTRIMAGE, et de Laboratoires Neyrac Films (LNF) en particulier.

Convaincue que les mutations technologiques en cours allaient, au même titre que d'autres secteurs, envahir le domaine de la restauration des films, l'entreprise a décidé, en 1994, de rejoindre le projet de R&D européen LIMELIGHT, puis de créer son propre département de restauration numérique des films.

Le projet "LIMELIGHT" a permis à LNF de participer à la mise au point d'un certain nombre de logiciels de restauration automatique, certains en partenariat avec le L3i (Laboratoire d'Informatique et d'Imagerie Industrielle), laboratoire de recherche de l'Université de La Rochelle.

Actuellement, LNF et le L3I cherchent à améliorer les outils existants, dans le cadre du projet RETOUCHE.